Lieu

Webinaire

Horaire

de 20h00 à 21h30

Prix

60 € membres et diplômés 2024 et 2025
130 € non-membres

Inscription

en ligne (voir ci-dessous)

par mail: benedicte@lacmd.be

par téléphone: +32 71 31 05 42

 60,00 130,00

Description

« Le diabète et ses traitements en 2025 : une (r)évolution thérapeutique qui nous concerne tous(toutes)»

Par Pr (ém) M. Buysschaert

Accréditation : en demande
Domaine : en demande

Un traitement correct d’un diabète implique d’abord un diagnostic précis. Le diabète de type 1  (insulino-dépendant) (10-15%) est une maladie auto-immunitaire avec destruction des cellules B du pancréas endocrine. Le diabète de type 2 (non insulino-dépendant) (85-90%) est une maladie davantage « métabolique » faisant suite à une insulinorésistance  liée entre autres à des facteurs d’environnement. D’autres étiologies de diabète -qu’il faut cependant aussi à priori évoquer- sont  beaucoup plus rares.

Le traitement d’un diabète de type 1 est l’insuline, avec des schémas intensifiés très individualisés. Récemment, un traitement par un anticorps monoclonal anti-CD3   (teplizumab) a  montré des résultats très encourageants en empêchant l’évolution d’un « prédiabète de type 1  » à un diabète clinique.  C’est  évidemment une voie d’avenir intéressante…

Le traitement d’un diabète de type 2 permet en 2025 une approche plurielle, avec des médicaments au mode d’action très spécifique.  En d’autres termes, les traitements classiques par metformine (qui reste cependant  aujourd’hui le premier médicament du diabète de type 2), sulfamides hypoglycémiants et gliptines   sont enrichis par l’arrivée de nouveaux agents, en particulier les glucorétiques,  analogues du GLP1  et tirzepatide   dont l’efficacité et l’intérêt systémique sont validés par les données scientifiques récentes.

Les glucorétiques ou SGLT-2 inhibiteurs (ou gliflozines) (Jardiance, Invokana, Forxiga) empêchent la réabsorption tubulaire du glucose. Outre leur efficacité dans le contrôle glycémique faisant suite à une excrétion accrue de glucose urinaire, ils ont des effets collatéraux très intéressants en particulier en présence d’une néphropathie (diabétique ou non…) et/ou  d’une insuffisance cardiaque.

Les analogues du GLP-1 (Glucagon like Peptide-1) (Victoza Trulicity, Ozempic, Rybelsus) sont remarquablement efficaces  dans le traitement de l’hyperglycémie  et dans celui de l’obésité observée dans le diabète de type2. Les résultats de la littérature mettent aussi en évidence, sans équivoque,  un bénéfice rénal mais surtout cardiovasculaire, dans le contexte de la macroangiopathie (infarctus, accident vasculaire).

Plus récemment , le tirzepatide (Mounjaro)   (un co-agoniste GLP-1-GIP)(Glucose Dependent Insulinotropic Polypeptide )   a démontré une efficacité glycémique couplée à un effet de perte pondérale majeure , indiquant ainsi ce médicament aussi dans le traitement de l’obésité,  avec résultats remarquables.  GLP-1 et GIP sont des  hormones intestinales  dont les bénéfices en termes métaboliques sont  maintenant  largement démontrés .

Les effets secondaires éventuels de ces nouvelles classes thérapeutiques- et leurs  indications en fonction des recommandations internationales  seront   abordés dans l’exposé.

Ainsi, au cours des deux dernières décennies , c’est une véritable révolution thérapeutique , davantage qu’une  simple évolution    à laquelle  nous avons assisté, avec , en dividendes, une approche plus optimisée  de l’hyperglycémie dans les diabètes. Elle devrait  réduire , in fine, les complications chroniques , y compris dans les champs bucco-dentaires.

 

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