Pour évoquer ce sujet, certains n’hésitent pas à parler de contre-attaque ou de saga. La CMD désire mettre les pendules à l’heure en utilisant une forme imagée : l’allégorie du train qui passe.
9 décembre 2022, gare du Moniteur belge : la loi SNCB (Suppléments Non Consentis Bim) est sur les rails. La CMD est la seule organisation dentaire à faire savoir officiellement qu’elle ne désire pas emprunter cette voie. Les autres associations dentaires considèrent qu’il ne s’agit là que d’un train-train de décisions sans conséquences.
11 mai 2023, gare de l’Inami : le ministre VDB annonce que sa loi arrivera à coup sûr à destination le 1er janvier 2024. Il veut bien accepter la mise en place de quelques nouveaux aiguillages, pas trop coûteux, ce qui semble satisfaire certaines organisations professionnelles dentaires.
8 juin 2023, gare de la Cour constitutionnelle : la CMD prend le train du recours à temps et à heure tandis que les autres groupements professionnels ratent ce train du recours.
Juillet 2023 : ceux-ci, laissés sur le quai, et sous l’impulsion de la SMD, décident de monter dans un train déjà en route, celui des médecins. En occupant des wagons de queue de train et de seconde classe, ils n’auront d’autre choix que de rallier une destination médicale plutôt que dentaire. De plus, à faire bondir un chef de gare, la SMD demande à la CMD de quitter son train recours pourtant bien lancé pour la rejoindre dans un périple de raccroc …
La CMD sait fort bien que le trajet qui mène à la non application de la loi peut être influencé par des décisions politiques imprévisibles, mais elle est néanmoins convaincue qu’elle a pris le bon train, celui du recours. Malgré des critiques qui vont parfois bon train, elle se réjouit d’avoir servi de locomotive dans la lutte contre une loi inappropriée et est dès lors réellement rassurée de constater que la profession dentaire tout entière ne manque pas « dent-train ».